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30 juin 1604 :
Suite à une épidémie de peste (1598-1599), représentation du mystère « la passion de saint Pierre » patron de la paroisse.
10 août1608 :
représentation d’un autre mystère : la vie de saint Antoine.
1626 :
Début des travaux de reconstruction de l’église de Jarrier placée sous le vocable de Saint Pierre apôtre et de Saint Clément pape. La confrérie du Saint Sacrement fait sculpter en 1681 et 1687 le retable à colonnes torses par François Rymellin de Chambéry. L’autel et le retable de la confrérie de Notre-Dame des-Carmes sont placés du coté de la chaire et l’autel de la confrérie de Notre-Dame-du-Rosaire à l’opposé. Restauration en 1703 avec construction d’une voûte dans le chœur de l’église.
1642/1659 :
Litige avec la paroisse de Saint-Jean au sujet d’une source d’eau à Bois-Feuillet. Avec l’arbitrage de l’évêque Hercule Berzet, des bornes sont placées pour délimiter les deux paroisses.
1685 :
Construction de la chapelle de Notre-Dame-des-Grâces à Cheloup fondée par Jacques Marcoz. Prise en charge par la population du hameau, qui commande un retable au sculpteur Bernard Flandin et un tableau à Gabriel Dufour, cette chapelle connaît un immense succès. Elle est reconstruite en 1717 et embellie avec un retable à quatre colonnes torses sculpté par Jean-Baptiste Bertrand d’Avrieux. En 1761, c’est le peintre Pignol qui effectue des peintures intérieures et extérieures. Aujourd’hui classée « monument historique », la chapelle « Notre-Dame » donne son nom au village.
1693 :
Ouverture d’une école au hameau de Cheloup (Notre-Dame) avec comme recteur Pancrace Bernard (1893-1718). En 1701, l’autre école au village de l’Eglise avait comme recteur Hypolite Albanel (1701-1708), puis Jean Dubois (1708-1766).
1735-1805 :
Pierre GADEN est né à Jarrier le 6 octobre 1735. A 20 ans il épouse Thérèse Champlong de Saint-Pancrace avec qui il a deux enfants. Son épouse meurt en 1759 et Pierre se remarie avec Antoinette Covarel de Fontcouverte qui lui donnera cinq enfants. Il devient notaire et assure la fonction de châtelain de Jarrier puis percepteur des confréries religieuses de Jarrier. Lorsque arrive la Révolution, il est suspecté d’être un agent du roi sarde mais il est défendu par le maire d’alors. Sa probité et son honnêteté lui assure la fonction d’agent municipal en 1795, puis de secrétaire de mairie et il est nommé en 1805 membre du premier conseil de Fabrique. Dans son testament il lègue en autre de l’argent pour l’école de Jarrier et un habit de drap à quatre pauvres.
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1759-1835 :
Jean-Baptiste MARCOZ est né à Jarrier le 18 août 1759. Après son enfance, il suit des études au collège Lambert à Saint-Jean-de-Maurienne puis rentre à l’université de Turin où il est reçu docteur en médecine, le 2 mai 1782. Après deux années passées à Turin il s’établit à Saint-Jean-de-Maurienne et se lie d’amitié avec le Chevalier Vichard de Saint-Réal alors Intendant de Maurienne, tous deux passionnés pour les sciences naturelles et les mathématiques.
Au moment où la Révolution éclate en France, Jean-Baptiste s’enflamme pour la grande aventure : il est choisi en décembre 1792, pour faire partie de la délégation envoyée à Chambéry auprès des commissaires conventionnels et, le 17 février 1793, il est élu pour la province de Maurienne comme représentant à la Convention Nationale. Il est réélu député de la Savoie en 1795. Il travaille en commission au règlement du système métrique et présente un projet de loi sur les fêtes décadaires. Partisan des réformes, Marcoz se tient à l’écart des séances les plus violentes. Au péril de sa vie, il aide le proscrit Condorcet poursuivi à la suite d’accusations injustes.
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Jean-Baptiste MARCOZ (1759-1834)
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Il abandonne la vie politique en 1797 et se retire à Chambéry où il enseigne les mathématiques à l’Ecole Centrale. Il habite à Barberaz de 1802 à 1834, pour se livrer à des études d’astronomie donnant lieu à la publication de quatre ouvrages sur le sujet. Ce médecin, mathématicien et astronome, fait don à la ville de Chambéry de ressources pour la création de l’école de dessin linéaire appliqué aux arts et métiers.
25 juillet 1768 :
Acte d’affranchissement des droits féodaux et seigneuriaux de la manse épiscopale. Des droits estimés à 25 713 livres 15 sols et 3 deniers, seul un acompte de 6 428 livres 6 sols 10 deniers est versé.
1785 :
Ouverture d’un école publique à Notre-Dame par un maître d’école laïque.
11 janvier 1793 :
Réquisition de bois, de blé et des cloches par les autorités révolutionnaires. Jarrier ayant fait preuve de mauvaise volonté, elle est contrainte de nourrir un caporal et cinq fusiliers.
15 avril 1794 :
Réquisition de mulets et de bœufs et occupation de la commune par des militaires. Livraison des cloches et inventaire des biens meubles et immeubles du clergé, confréries et chapelles.
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